Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) est certainement celui parmi les diagnostics obligatoires qui va le plus évoluer dans le futur. D'une part, sa méthode de calcul, en particulier pour les biens anciens n’est pas toujours représentative, et d’autre part la conscience collective appelle à la construction de logements moins énergivores et moins consommateurs en énergies fossiles.
D'ailleurs l’objectif de la future réglementation en matière de constructions neuves est clair : construire des logements à énergie positive, c’est-à-dire qui consomment moins d’énergie qu’ils n’en produisent.
Vous l’aurez compris, pour améliorer son DPE, il faut à la fois diminuer la consommation en énergie et l’émission de gaz à effet de serre.
Pour améliorer son étiquette énergie, c’est-à-dire rendre son logement moins énergivore, on prendra en considération les pistes suivantes :
Pour améliorer l’étiquette climat, c’est-à-dire la a note d’émission de gaz à effet de serre, il faut s’intéresser au chauffage, à la production d’eau chaude et le cas échéant au rafraîchissement du logement avec deux variables principales :
En conclusion, chaque logement est différent, il n’y a pas de recette toute faite que l’on peut transposer d’un bien à un autre pour améliorer la ou plutôt les notes du DPE. Pour se renseigner tant sur les solutions possibles que les aides financières existantes, l’ADEME (https://www.ademe.fr/), agence sous la tutelle du ministère de la transition écologique et solidaire, est une mine d’informations.