DPE, les solutions pour améliorer sa note

Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) est certainement celui parmi les diagnostics obligatoires qui va le plus évoluer dans le futur. D'une part, sa méthode de calcul, en particulier pour les biens anciens n’est pas toujours représentative, et d’autre part la conscience collective appelle à la construction de logements moins énergivores et moins consommateurs en énergies fossiles.

 

Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) est certainement celui parmi les diagnostics obligatoires qui va le plus évoluer dans le futur. D'une part, sa méthode de calcul, en particulier pour les biens anciens n’est pas toujours représentative, et d’autre part la conscience collective appelle à la construction de logements moins énergivores et moins consommateurs en énergies fossiles.

D'ailleurs l’objectif de la future réglementation en matière de constructions neuves est clair : construire des logements à énergie positive, c’est-à-dire qui consomment moins d’énergie qu’ils n’en produisent.

 

Connaître les variables déterminant le DPE

On distingue deux catégories de variables :
  • l’enveloppe qui inclue les caractéristiques des murs, planchers, plafond, menuiseries et ponts thermiques
  • le système qui inclue les caractéristiques du chauffage, de l’eau chaude sanitaire, de la ventilation et le cas échéant de la climatisation
La description de l’enveloppe du bâtiment et des systèmes permettra de déterminer :
  • l’étiquette énergie, qui au travers de lettres (A à G), exprime la consommation énergétique d’un logement (en kWh EP/m²/an), EP signifiant énergie primaire, c’est-à-dire avant transformation et transport
  • l’étiquette climat ou gaz à effet de serre, qui utilise aussi des lettres (A à G), classe un bien immobilier en fonction de son émission de gaz à effet de serre

Les piste d’amélioration de la note du DPE

 

Vous l’aurez compris, pour améliorer son DPE, il faut à la fois diminuer la consommation en énergie et l’émission de gaz à effet de serre.

Pour améliorer son étiquette énergie, c’est-à-dire rendre son logement moins énergivore, on prendra en considération les pistes suivantes :

  • l’isolation, avec une priorité pour la toiture car source de 30% des déperditions de chaleur totale. Il faut ensuite s’intéresser aux murs, fenêtres et enfin planchers bas. Des travaux moins onéreux tels que le calorifugeage des tuyaux d’eau chaude et du chauffe-eau ou l’isolation des bas de portes ne sont pas non plus à négliger
  • le système de chauffage, en particulier s’il est électrique. Produire de l’électricité est très énergivore puisque pour la consommation d’1 watt dans un logement en nécessite 2.58 en fabrication et acheminement. Pour les autres énergies (gaz, fioul ou bois), toute l’énergie nécessaire à la production est restituée à 100% dans le logement. On pourra envisager de remplacer un système de chauffage électrique par une pompe à chaleur, une chaudière gaz à condensation ou un poêle à granulés par exemple
  • la production d’eau chaude : un chauffe-eau électrique thermodynamique, certes plus cher à l’achat qu’un chauffe-eau électrique classique consommera environ 70% d’électricité en moins grâce à la récupération des calories présentes dans l’air ambiant
  • le système de ventilation : il ne s’agit ici pas tant d’économiser de l’énergie mais plutôt d’assurer un air sain dans le logement. Si l’installation d’une VMC simple ou double flux est une solution, il est important de prendre de bonnes habitudes telles que nettoyer régulièrement les bouches ou grilles d’extraction ainsi que les entrées d’air
  • Pour améliorer l’étiquette climat, c’est-à-dire la a note d’émission de gaz à effet de serre, il faut s’intéresser au chauffage, à la production d’eau chaude et le cas échéant au rafraîchissement du logement avec deux variables principales :

    • la consommation intrinsèque en énergie : plus elle sera faible, meilleure s’en trouvera la note gaz à effet de serre
    • le type d’énergie utilisée : les énergies émettant le moins de gaz à effet de serre sont dans l’ordre : le bois, l’électricité, le gaz, le fioul et enfin le charbon

    En conclusion, chaque logement est différent, il n’y a pas de recette toute faite que l’on peut transposer d’un bien à un autre pour améliorer la ou plutôt les notes du DPE. Pour se renseigner tant sur les solutions possibles que les aides financières existantes, l’ADEME (https://www.ademe.fr/), agence sous la tutelle du ministère de la transition écologique et solidaire, est une mine d’informations.

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